"Les réformes sont loin d'être suffisantes" : telle est la réaction de l'aimable ministre des Finances allemand Schäuble aux dernières propositions (pourtant non avares en concessions) d'Alexis Tsipras.
Et notre plaisant Schäuble d'ajouter : "La confiance a été détruite d'une manière incroyable au cours des derniers mois." S'en remettre à la voix du peuple, ce serait donc trahir la "confiance" ?
Par son obstination et ses provocations antidémocratiques, antisociales, antieuropéennes, Schäuble valide au grand jour la thèse de Yanis Varoufakis selon laquelle, plutôt que de chercher des solutions, "l'Allemagne veut évincer la Grèce pour inspirer une sainte terreur aux Français et imposer le modèle d'une zone euro disciplinaire".
Notons au passage que le récent pamphlet de Jean-Luc Mélenchon "Le hareng de Bismarck", bêtement taxé de germanophobie par les médias dominants, prend ici tout son sens.
Un aperçu de l'analyse de Yanis Varoufakis ici : http://www.marianne.net/allemagne-veut-evincer-grece-imposer-zone-euro-disciplinaire-100235439.html
Les déclarations de Schäuble sont une nouvelle bonne raison de crier : "Nous Voulons Varoufakis" en France !
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